Accueil L'amicale Les liens Plan du site Mise à jour Agenda

Publications
 
• Les Suisses • Les Français • Publications •

 


Remonter

 

 

 

Articles sur la technique du sandow parus dans la lettre d'information de Dédale
par Peter Urscheler

1998 PREMIERE IMPRESSION
1999 MAUBORGET
2002 MAUBORGET
2003 BALMBERG
2004 MAUBORGET

Li 67 (dernier trimestre 1998) à la rubrique « Techniques » 

Le décollage au sandow

                                                                  par Peter Urscheler

 L’année dernière j’avais déjà entendu parler des expériences de lancer au sandow réalisées par les archéovélivoles helvètes sur le terrain de Colombier près de Neuchâtel (voir Li.62). Ayant appris le renouvellement d’une opération similaire pendant le WE du 19 et 20 septembre 1998, j’ai décidé d’aller assister à l’aventure sur place. Je ne regrette pas le déplacement, car j’y ai trouvé une ambiance remarquable et rencontré une équipe de passionnés qui savent bien vivre.

 Le matériel  :

- 32 m de sandow diamètre 26 ou 28 mm

- 32 m de cordage de chanvre avec des nœuds (16 m fixés à chaque extrémité du sandow).

- un crochet Tost monté sur une platine métallique et fixé au sol au moyen de piquets longs de 30 à 50 cm. avec commande à distance au moyen d’une cordelette

- un rail de lancement démontable de 15 m consciencieusement savonné pour faciliter le glissement des patins (une dizaine  d’éléments en composite résine/fibre de verre fixés au sol avec des piquets)

- trois petites élingues permettant de relier le sandow au crochet Tost et au planeur

- une équipe d’une vingtaine de servants

- sept planeurs de toutes les couleurs (tous construits en bon bois d’arbre et entoilés ...)

Spalinger 18, Spalinger 19, Grunau Baby 2, Karpf-Baby, Nord.1300, Spatz L55, Musger 23..

 Près de 60 « giclées » d’entraînement réalisées en 2 jours  Il faut savoir que l’administration fédérale suisse tatillonne comme partout ailleurs exige que préalablement à tout lancer par sandow sur sites de montagne, le pilote soit qualifié par la réalisation d’au moins 6 « giclées » au sandow sur terrain plat et en présence d’un instructeur. 

 En arrivant, Pierre-Alain Ruffieux m’a spontanément proposé son Nord 1300 avec lequel j’ai pu faire deux giclées, puis le lendemain, Jacques Béguin m’a offert la possibilité de refaire un vol sur le Grunau-Baby de Neuchâtel. Les départs sont impressionnants, puisque les machines quittent le sol en moins de 15 mètres. C’est bien plus rapide qu’un départ brutal avec le treuil le plus puissant. L’expérience « décoiffe » et quand on vole en torpédo, il vaut mieux éviter de mettre un bob sur la tête.  Je pense qu’il est également souhaitable d’avoir un minimum d’expérience de décollages au treuil, car la moindre fausse manœuvre risque d’entraîner de graves conséquences.

 Entre-temps, j’ai bien entendu tiré sur « l’élastique » et poussé comme tout le monde sur les machines pour les ramener au point de départ. J’ai pu constater que si dans un premier temps, le jeu consistait à se poser le plus loin possible, progressivement, la fatigue aidant, les pilotes ont réalisé des vols de plus en plus brefs pour économiser les « servants ». Pour finir, le dimanche soir, après démontage des machines, j’ai eu le grand plaisir de pouvoir inscrire sur mon carnet  3 décollages et en regard une acolade avec ~ 1 minute de vol..

L’OSV (Oldtimer Segelflug Vereinigung) envisage pour 1999 encore 1 ou 2 séances d’entraînement du même type. Ensuite, un week-end dera organisé avec des décollages au départ d’un site de montagne (lorsqu’un nombre suffisant de pilotes auront réalisé leurs 6 lancers de qualification préalables). J’espère que j’aurai alors la possibilité d’y participer avec mon « Fauconnettus vulgerus ».

 

Li 69  (automne-hiver 1999)

 UNE AUTRE FACON DE VOLER ... !

 ... «  LANCER LES PLANEURS A L’ELASTIQUE ».

                                                                            par Peter Urscheler

 Il y a un an (voir la Li.67),  je vous ai fait un compte rendu de la séance de lancer de planeurs au sandow organisée par les archéovélivoles Suisses sur le terrain de Neuchâtel. Il s’agissait alors d’une simple séance d’entraînement destinée à qualifier les pilotes pour un futur décollage sur site de montagne.

 Suite logique, cette année l’OSV (« Oldtimers Segelflug Vereinigung » qui est un peu l’équivalent de Dédale en Suisse) a organisé, pendant le week-end du 18 et 19 septembre une opération de décollages en montagne.

 Le site choisi : Mauborget village du Jura Suisse situé 1160 mètres d’altitude et à environ 8 km au nord d’Yverdon (à vol d’oiseau ... mais beaucoup plus par la route !). 

On m’avait donné des explications pour trouver le champ retenu et fidèle à mon habitude, j’arrive avec un peu d’avance. Je suis même le premier. Un doute m’envahit doublé d’inquiétude : rien à voir avec un terrain d’aviation. Pour faire voler des modèles réduits c’est parfait, mais avec nos machines grandeur nature... !. Je compte mes pas pour confirmer les impressions visuelles. En lisière d’un bois, c’est pas grand et en plus plein de bosses, sans oublier le dévers, les clôtures et les arbres à courte distance... Un peu plus bas un pré plein de vaches. Le ciel est bleu, mais le fond de vallée encore envahi par le brouillard. Pourtant, il n’y a pas d’erreur, des remorques me suivent de peu et se garent en bordure du forêt. Rapidement tout le monde se met au travail : montage des machines et installation du rail de lancement.

 En fin de compte, 9 planeurs multicolores sont alignés :

 - le Spalinger.18 bien connu de notre ami Willy Schwarzenbach

- un Moswey 3 superbement instrumenté (comme l’illustration de la Li66 en page 19)

- trois « Baby »  (un Grunau, un Karpf et le  Nord 1300 de PA Ruffieux)

- deux « L. Spatz 55 » (équivalent de notre Fauconnet)

- un « Bergfalke II» (monté aussi vite que les Spatz).

- et un Ka.8

 Le briefing : bilingue français et « schwitzertütsch »

Pour les décollages, le planeur est posé sur le rail et 16 personnes  réparties en 2 groupes tendent le sandow au commandement du chef de piste muni d’un mégaphone. Pas de problèmes, tous les pilotes ont préalablement subi un entraînement obligatoire sur aérodrome.

Pour les atterrissages, c’est plus compliqué :

-  Si on trouve des ascendances : il est possible de revenir se poser sur place. Pour faciliter la tâche des pilotes, Willy a installé un grand V en tissu qui indique le point d’aboutissement. Compte tenu de la configuration du terrain, il faut être extrêmement précis, sinon gare aux mauvaises surprises.

- S’il n’y a pas d’ascendances, l’aérodrome d’Yverdon, peut théoriquement être rejoint avec une finesse de 10, mais en y regardant plus près, la finesse max. d’un « Baby » est de 17 à 55 km/h ... dans ces conditions, un pilote qui vole un tout petit peu trop vite ou subit un petit peu de vent de face a de fortes chances de se retrouver trop bas sur une agglomération invachable avec devant lui une nasse de  lignes électriques à  haute tension... donc à défaut d’excellentes conditions, mieux vaut s’abstenir.

- En fin de compte, la solution la plus raisonnable consiste à se poser dans l’un des beaux champs près du village de Champagne juste au pied de la pente (600 mètres plus bas). 

Pour la météo, on nous a promis de belles ascendances, mais nous avons dû attendre le début de l’après-midi pour voir d’abord disparaître la mer de nuages et ensuite s’établir la brise.

 Première giclée : Pierre-Alain Ruffieux avec son Nord 1300. Tout le monde observe ce qui va se passer.  Dans un premier temps il perd de l’altitude, puis en longeant la pente hourra !!! il accroche des ascendances. Quelques aller-retour et il est au dessus de l’altitude de départ. D’autres machines sont lancées : le Grunau de Neuchâtel avec Jacques Béguin alias « Picoche », le Karpf-Baby de Bellechasse, le Moswey, le Spalinger 18 de Willy. Un peu plus tard, Pierre-Alain avec son 1300 annonce qu’il va se poser ... pas besoin de radio, avec son cockpit en « torpédo » il fait en sorte de justifier le surnom de « Décibel » que certains lui ont donné dans le passé. Tout le monde libère la place et nous avons la preuve que les atterrissages sont possibles sans faire de dégâts. 

 Pierre-Alain m’avait d’abord proposé d’utiliser son Nord 1300. Avec son fils Pierre-Louis, nous devions donc être 3 à voler sur cette machine. Mais un planeur se trouve sans pilote. Max Räz, venu de Grenchen avec sa machine souffre d’une toux tenace et estime préférable de ne pas voler. Il me propose de prendre sa place... et me voici installé dans son L.Spatz HB-575.  Je lève mon pouce et Willy Fahrni qui tient l’aile donne l’ordre de tendre le sandow... un instant plus tard, une violente accélération et je suis en vol  (en gros, le planeur a dû passer de 0 à plus de 80 km/h en moins de 7 mètres). Un petit virage à droite et je longe la pente en quête d’ascendances et quelques minutes plus tard je peux survoler le point de départ, juste pour voir décoller sous moi le grand et lourd « Bergfalke ». Quelques petits cumulus commencent par se former et progressivement il est possible de se mettre à spiraler et atteindre le plafond qui est de l’ordre de 1700 mètres. Panorama  splendide : en dessous les forêts et pâturages du Jura, à l’est toute la chaîne des Alpes Suisses, entre les deux, le « plateau Suisse » et le lac de Neuchâtel sur lequel on distingue de nombreux voiliers. Enfin, plus au sud le massif du Mont Blanc pris dans les nuages.

 En annexe au programme de la journée : apéritif et discours avec les autorités locales à 17 heures. On nous avait prévenu : ceux qui se poseront ailleurs ne seront dépannés qu’à l’issue de ces réjouissances. A tour de rôle, 5 planeurs atterrissent au point de départ.

 Pour ma part, je préfère rester en l’air et me poser plus tard dans le confortable champ de Champagne. La machine appartenant à un copain j’ai surtout aucune envie de risquer une casse sur le site de Mauborget beaucoup plus délicat. Plus tard, avec le ralentissement des ascendances, les autres planeurs disparaissent de ma vue et je me décide aussi à quitter la pente. Je vois le Nord 1300  posé et le K.8 en cours d’approche en vent arrière. Enfin, je finis par atterrir à mon tour sur une bande de luzerne fraîchement coupée et m’arrête à une vingtaine de mètres des deux autres planeurs. Une voiture stationne à proximité et des gamins accourent. Ils me proposent de l’aide pour le démontage et m’invitant à venir prendre un apéritif... surpris,  je découvre que ce sympathique accueil est organisé par la fille et le gendre de Willy Schwarzenbach (ils habitent  à moins de deux kilomètres de là).

 Ainsi se termine un vol de rêve qui restera certainement pour toujours gravé dans ma mémoire. Pas pour sa durée (environ 1 heure 3/4) ni par sa distance (but fixé de 3490 mètres déterminé avec autant de précision par l’ami Pierre-Alain Ruffieux avec son inséparable GPS), ni encore par la machine utilisée (un simple vieux « Spatz », planeur en bois et toile construit en 1964), mais pour la poésie du décollage « à l’élastique » sur une montagne et mon premier atterrissage hors aérodrome.

 Un convoi de 3 remorques nous rejoint, nous démontons les machines et les ramenons au point de départ. La soirée se terminera dans une sympathique auberge de montagne et dans la bonne humeur générale.

 Bilan de la  journée : un total 10 heures ½ de vol  réalisés avec 11 « giclées », 3 atterrissages dans un champ près de Champagne et un atterrissage sur l’aérodrome de Môtiers, dans le val de Travers.

 Le dimanche matin, le voile de nuages gris masque le soleil nous enlève tout espoir d’ascendances. Quelques machines sont toutefois remontées dans l’espoir de faire des vols planés après dissipation de la mer de nuages qui cache la vallée. Enfin, on commence par distinguer quelques morceaux du lac, mais une bonne averse de pluie fait que les rares trous se referment aussitôt.  Pour finir, au cours d’un ultime briefing, les organisateurs font l’annonce suivante : « Le dernier décollage au sandow sur le territoire Suisse et pour l’année 1999 a eu lieu hier ». Démontage des planeurs ainsi que de la rampe de lancement et chacun rentre chez lui. Depuis, la plupart rêvent de revenir l’année prochaine...

 Pour la petite histoire, signalons que l’idée de refaire voler des planeurs au sandow a germé pendant la 1ère balade de planeurs anciens entre Angers et Paray-le-Monial. Très précisément au cours d’un dîner au Blanc le 26 août 1992.  Depuis cette date, pendant près de 7 ans, les équipages suisses présents ont poursuivi l’idée par une minutieuse mise au point du matériel, des essais et des séances d’entraînement, la prospection de sites favorables et en fin de compte par l’organisation de ce mémorable week-end.  Un sacré boulot ! ... je tiens à les en remercier.

 

Li 79  (dernier numéro de 2002)

 DECOLLAGES « A L’ELASTIQUE »      

 Chez les Suisses de l’OSV on s’est bien fait plaisir à Mauborget pendant le week-end du 14 au 15 septembre.  Une douzaine de planeurs de toutes les couleurs. Une météo de rêve. Visibilité sur le Mont Blanc ainsi que toute la cordillère blanche des Alpes Suisses. Un plafond de 2000 mètres sous cumulus et le lac de Neuchâtel à nos pieds !. 

Je ne reviendrai pas sur la méthode de lancement déjà décrite en détail dans les  Li n°67 et  69 .

Cette fois, la permanence d’une bise assez forte n’a pas permis l’atterrissage sur le site de départ. Donc toutes les machines ont dû se  « vacher » en fin de vol dans les champs nombreux au pied du Jura suisse. D’autre part, on a augmenté par précaution le nombre « mulets » chargés de tirer sur le sandow à cause du fort vent de travers. Le samedi, plusieurs pilotes imprévoyants ont choisi des champs non reconnus au préalable, ce qui a occasionné quelques surprises et compliqué leur récupération (le premier posé s’est même retrouvé dans une champ de patates !. ). Pour ma part, j’avais déjà choisi mon champ le matin en m’arrêtant un petit moment à proximité du village de Champagne avant de monter à Mauborget. Le dimanche,  une organisation préalable a fait qu’après le dernier décollage, les dépanneurs ont amené les remorques au bordure du même champ et les démontages ont pu se faire en très peu de temps et avec un minimum d’efforts. Dans ce domaine, les suisses sont des experts !. M’étant posé le dernier, mon Fauconnet s’est trouvé sur sa remorque 15 minutes plus tard.

Un seul appareil n’a pas pu voler : le « Flädi », d’ Egon Polla, un planeur ultra-léger de type ULF.1 (environ 45 kg) . Le  vent était manifestement trop fort pour une machine aussi légère.

 En conclusion un week-end qui laissera certainement à tous un très bon souvenir.

 PS : La revue Aérial n° 27 de décembre 2002 / janvier 2003 a aussi publié un excellent reportage sur cet événement sous le titre « Perpétuer le bon vieux temps » avec de belles photos en couleurs réalisées par un copain vélivole Didier Givois. (éditions Glénat-presse)

 

Li  82  (dernier numéro 2003)

Décollages « à l’élastique » avec l’OSV au Balmberg du 20 et 21/6/03

Le désormais traditionnel week-end de vols avec décollages au sandow a eu lieu cette année sur un nouveau site dans la partie nord du Jura à quelques kilomètres de la ville de Solothurn avec entraînement préalable le vendredi 19 sur le terrain de Bleienbach (près de Langenthal). Etant arrivé sur place le premier, j’ai eu la surprise de voir arriver peu après moi François Ragot venu lui aussi avec l’intention de voler au sandow avec son Mü 13D. Découverte du terrain de Bleienbach : une piste en herbe de 490 x 30 mètres et quelques hangars qui recèlent de nombreux bijoux anciens basés sur place : plusieurs Bücker (Jungmann et Jungmeister), Minicab, DH.Gibsy-Moth (ce dernier étant en cours de restauration) etc …et même un impressionnant warbird privé : l’unique C-3603 volant encore avec un moteur Hispano-Suiza 12 cylindres de 1000 cv et que j’aurais d’ailleurs bien aimé voir décoller sur cette minuscule piste. Sans oublier des machines de passage comme un DH-Chipmunk anglais et un Stearmann américain, ainsi que les machines des vélivoles locaux qui sont pour la plupart stockés dans leur remorque.

La journée du vendredi s’est passée sous un grand ciel bleu au son des « Tirez !…tirez ! … cavalez !… cavalez !… los ! » pour mettre en l’air à tour de rôle les pilotes souhaitant obtenir la qualification préalable aux décollages sandow avec départ d’un site de montagne. La règle est strictement appliquée : obligation de faire 6 décollages sur terrain plat … et comme il faut des « mulets » disponibles pour les entraînements futurs, cette qualification n’est jamais terminée au cours de la première séance. A chacun son tour !. Ce jour, nous avons réalisé pas moins de 36 lancers !

Le soir, après le dîner, la plupart des machines ont été montées au Balmberg petite station de ski ou il y avait une possibilité d’hébergement et de la place pour monter des tentes. 

Le samedi matin, un premier briefing et une reconnaissance préalable des divers champs utilisables pour se poser dans la vallée … le choix n’est pas évident car les parcelles sont petites, souvent accidentées et il est exclu de dégrader les cultures ou piétiner l’herbe des prés qui ont déjà souffert de la sécheresse. Puis, les remorques ont été tirées près du site de départ à l’aide d’un tracteur ou d’un 4x4 (chemin de 300 mètres raide et pierreux). Ensuite, nous avons commencé par monter les machines : pas plus de 4 à la fois, car la surface disponible sur le mamelon de départ est très réduite. Le montage des suivants a dû être réalisé au fur et à mesure que les premiers ont été giclés dans la pente. Ce premier jour, 8 machines ont décollé sous un soleil radieux : le Spalinger 18-II avec Michaël Widmer, le Moswey III de Schänis, le Moswey III de Fritz Zbinden, le Moswey III de Jürg Derendingen,  le Karpf Baby de Bellechasse, le Ka 8 de Lilly Grundbacher, le Ka 8 de Daniel Steffen ainsi que mon Fauconnet. Le Karpf Baby de Schänis n’a pas pu décoller suite à un problème sur son crochet de lancement et le Karpf-Zögling de Zwingen et le Mü 13.D n’ont pas été montés, leurs pilotes n’ayant pas encore terminé les 6 décollages requis sur terrain plat.

Pour ma part,  je suis parti en dernier et me suis posé comme tous les copains après une petite demi heure de vol. Atterrissage de précision avec roulage dans un pré et machine arrêtée dans un champ de maïs coupé, mais le patin de queue encore dans l’herbe. Malheureusement, comme mes prédécesseurs, je n’ai pas trouvé la moindre ascendance exploitable. Enfin, démontage des machines puis agréable dîner en commun avec la traditionnelle distribution des souvenirs de l’événement.

 Le dimanche en fin de matinée, 5 machines ont de nouveau été montées. La situation météo paraissait semblable à celle de la veille, sauf que la bise avait très légèrement changé de direction. C’est le détail qui a fait la différence. Les pilotes qui ont pris le départ, ont bataillé un bon moment en perdant de l’altitude puis une petite brise a commencé par s’établir et le mouvement s’est lentement inversé. Pour finir, les meilleurs se sont retrouvés près de 1000 mètres au dessus du point de départ. Certains se sont posés après plus de 3 heures de vol et Erwin Lehmann aux commandes du Moswey III HB-373 s’est même permis le luxe de rejoindre directement en vol son terrain d’attache d’Olten distant en ligne droite de près de 30 km.

Pour ma part, je me suis mordu les doigts pour avoir mésestimé l’évolution de la masse d’air et ne pas avoir monté ma machine pour cette deuxième journée, mais c’était trop tard pour changer d’idée. Je garderai néanmoins le souvenir inoubliable de l’extraordinaire camaraderie que l’on retrouve toujours dans ce type d’évènement.

• Accueil • Remonter • L'amicale • Les liens • Plan du site • Mise à jour • Agenda •

Le site des amis du Fauconnet
Dernière modification : 11 novembre 2005